Les fonctions de contrôle et la réputation de l'entreprise

La réputation de l'entreprise omniprésente

La réputation est partout et dans tout au sein du monde des affaires. Lorsqu’une entreprise vend un bien ou réalise une prestation de service, elle cède également une partie de sa réputation. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un produit induit un prix résultant de ses caractéristiques intrinsèques, mais aussi de la marque qu’il représente et qui est fonction de la réputation du fabricant. Ensuite, lorsqu’une organisation est en contact avec des parties prenantes, comme les clients, les fournisseurs, les banques, elle met en jeu, ou plutôt en scène, sa renommée. Il en va de même quand une entreprise sollicite les marchés financiers pour obtenir des fonds.  La réussite de ce type d’opération et son coût sont conditionnés par la réputation de l’entité émettrice de titres. Toujours à propos des marchés financiers, lorsqu’une société y est cotée pour toute ou partie de son capital social ou de sa dette, sa réputation est dans les cours des actions ou des obligations qu’elle a émises. Et que dire enfin de l’impact au niveau concurrentiel de l’image véhiculée par chacune des entités animant un marché.

Le contrôle et l'audit internes pour la conservation de la réputation

L’entreprise, comme nous venons de le voir, est en quelque sorte cernée pas sa réputation. Faut-il alors considérer celle-ci comme une fatalité ou bien un levier de performance ? Tout dépend de la façon dont une entité se préoccupe de son image, entre réagir ou la construire. Dans ce second cas de figure, édifier une réputation favorable n’est pas une mince affaire. Ceci implique un travail de longue haleine dont les résultats ne sont jamais définitifs. Beaucoup de temps en effet est nécessaire pour construire une « bonne » image, si peu pour la détruire. Une organisation s’expose ainsi au risque que ses efforts soient instantanément réduits à néant. Mais sans aller jusqu’à cette extrémité, la réputation est désormais un risque à part entière. Pour une entreprise soucieuse de faire de son image un vecteur de performance, sa réputation doit être gérée de la même façon que les risques généraux, de manière préventive, et non plus uniquement comme la conséquence d’évènements défavorables. Les fonctions de contrôle ont leur rôle à jouer pour contribuer à cette évolution, en intégrant dans les dispositifs de contrôle permanent et les plans d’audit les aspects ayant trait à la réputation de leur organisation. Il est également impératif que les instances de gouvernance se saisissent du sujet. Il leur convient d’allouer les ressources nécessaires pour que l’entreprise puisse édifier une image d’elle la plus positive qui soit, mais aussi de surveiller avec les contrôleurs et les auditeurs les actions mises en œuvre pour la conserver !


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