Réussir sa cartographie des risques

La cartographie des risques, point cardinal de l'organisation

Le management des risques est essentiel pour toute organisation cherchant à maîtriser les conditions dans lesquelles elle réalise ses activités et atteint ses objectifs. L’exercice cependant n’est pas simple. Il ne s’agit rien de moins que de chercher à circonscrire ce qui par nature est incertain. Des moyens sont nécessaires, pas seulement techniques, mais aussi et surtout humains. Fédérer l’ensemble des collaborateurs autour du management des risques est une condition sine qua non pour sa réussite. Cependant, cette dynamique collective n’est pas donnée, elle s’acquiert. L’impulsion donnée par la gouvernance de l’organisation, en diffusant une culture du risque au sein de l’entité, est primordiale, tout comme l’établissement d’une cartographie des risques. Celle-ci permet en effet à l’ensemble des métiers d’une entité de disposer d’une base formelle pour échanger sur les risques encourus et les moyens de les contrôler. La cartographie des risques est aussi le trait d’union entre les services opérationnels et les fonctions de contrôle, comme un point cardinal, au même titre que le budget. Compte tenu de l’enjeu, il est important d’en connaître les écueils afin de les contourner lors de son établissement et ainsi la réussir.

Les écueils en matière de cartographie des risques

Les principaux écueils lors de la réalisation de la cartographie des risques sont les suivants :

  • approche exclusivement top down : la construction de la cartographie est à partager entre le management et les collaborateurs. Si seuls les membres de la direction se saisissant sans concertation du sujet, il est fort à parier que les métiers ne se sentiront pas concernés par le sujet, pire exprimeront une sorte de méfiance vis-à-vis du résultat ;
  • construction d’une usine à gaz : la mise en place d’un dispositif de gestion des risques nécessite de la méthode et une démarche systématique. Attention cependant de ne pas tomber dans des approches dites scientifiques, par trop complexes et bien souvent déconnectées de la réalité. Le management des risques a plus besoin de bon sens que d’algorithmes… ;
  • subjectivité de l’auto-évaluation : l’implication des métiers dans la gestion des risques nécessitent que ceux-ci s’interrogent sur la façon dont ils maîtrisent – ou pas – leurs activités. Cette auto-évaluation présente les défauts de ses qualités, soit d’être menée par celles et ceux qui connaissent le mieux le sujet en le pratiquant, mais cette connaissance empirique ne permet pas toujours de prendre suffisamment de distance avec l’objet évalué ;
  • confusion entre les paramètres de risque : même si chacun gère ses risques, parfois sans le savoir, il n’est pas toujours aisé d’en comprendre spontanément les enchaînements. La distinction entre évènement de risque, cause, conséquence, est parfois compliquée. Les confusions en la matière sont légions, et font d’une cartographie des risques plus un réceptacle d’anomalies relevées qu’un outil de pilotage des activités ;
  • multiplicité des cartographies : recenser et mesurer les risques obligent l’organisation à engager en son sein une démarche sollicitant tous services, tous métiers. La transversalité de l’exercice nécessite de la coordination et de la centralisation. A défaut, les méthodes employées ne sont guère homogènes, pire conduisent à une multitude de cartographies qui parfois se contredisent entre elles…

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