Gagner en éloquence pour ensuite convaincre


A propos de l'éloquence

 

L’éloquence est une façon de s’exprimer avec un but précis : donner envie à notre interlocuteur de nous écouter. L’éloquence n’impose donc rien. Elle est une façon d’être qui emporte l’adhésion d’autrui, lorsque celui-ci accepte d’interrompre ses activités physiques ou mentales pour nous accorder volontairement son attention. Il s’agit là d’une première étape indispensable pour convaincre. Convaincre son interlocuteur, ce n’est pas l’obliger. Avec l’éloquence, on ne soustrait rien, au contraire. Éloquent et convaincant, on donne du point de vue…Enfin, l’usage que l’on fait de l’éloquence lui confère une dimension morale. S’il s’agit d’être éloquent pour finalement tromper, elle est du ressort de la manipulation. Une intention louable par contre fait de l’éloquence un levier de progrès. Dans ces deux cas de figure, l’éloquence est nécessaire pour convaincre, sans pour autant être suffisante.

Quelques conseils pour gagner en éloquence

Personne n’est prédisposé à être éloquent. On peut certes être à l’aise sans effort devant un public. Cependant, cette faculté ne garantit en rien d’emporter l’attention de quiconque. L’éloquence est donc un travail. Chacun peut s’y consacrer pour déclencher un intérêt chez ses interlocuteurs, et pourquoi pas ensuite les convaincre. Les repères suivants aideront toute personne cherchant à progresser en éloquence :

  • Maîtriser la péroraison pour s’exprimer avec emphase : pérorer attire vers soi son auditoire. Attention toutefois à faire de l’emphase un usage approprié. Le discours emphatique est à prononcer au bon moment, progressivement de préférence. Une ardeur expressive suscite certes de l’intérêt, mais si celle-ci est malvenue, son effet tombe bien vite à plat ! En outre, trop d’emphase, trop d’enflure, peut ridiculiser l’orateur s’en réclamant. N’oublions pas qu’il s’agit d’employer l’éloquence pour convaincre, donc d’être efficace ;
  • Mettre en question son propre discours : questionner son propre argumentaire est une façon de rejoindre son auditoire. En effet, nos interlocuteurs ne doutent-ils pas des propos qu’on leur tient ? Et bien doutons alors avec eux. C’est là se mettre à leur place, et ainsi partager un même point de départ quant à se laisser convaincre. Attention néanmoins à ne pas se faire distancer. Évitons que le doute que l’on feint d’exprimer ne dépasse les interrogations de l’auditoire ;
  • Puiser dans le champ émotionnel : la raison parfois manque de force pour intéresser un auditoire. Être éloquent, c’est aussi savoir user de l’émotion une fois tout argument épuisé. Un peu de passion éveille l’intérêt, et pourquoi pas ensuite élève le débat ;
  • Accorder sa voix : la voix est primordiale dans l’éloquence. Il importe qu’elle soit claire, sans fléchissement. La faire trembler légèrement, pourquoi pas, mais alors à bon escient, en ajoutant ainsi un accord sensible à la musicalité des paroles dites. Une voix forte, c’est aussi donner du poids aux arguments. Les idées se chargent alors d’une réalité physique. Elles deviennent plus prégnantes. Enfin, la voix se faisant douce facilite les transitions, et ainsi le message gagne en fluidité ;
  • Être harmonieux : l’éloquence n’est pas seulement affaire de mots. Elle emprunte tant à l’oral qu’au non-verbal. L’éloquence est ainsi une association entre le discours, la voix, les gestes, la posture. Être éloquent, c’est être harmonieux dans sa façon de s’exprimer, comme un chef d’orchestre de soi-même devant un auditoire ;
  • Prioriser sa conclusion au développement : on donne parfois trop peu d’importance à la conclusion d’un discours, pensant qu’un public conquis le sera jusqu’au dernier mot. C’est là une erreur courante. Un développement réussi induit des attentes quant à sa conclusion. Et n’oublions pas que les mots de la fin sont ceux qui marquent dernièrement l’auditoire ;
  • User du silence : le silence sert l’éloquence à plus d’un titre. Il fait raisonner les paroles enflammées qui le précède. En outre, le silence donne du sens. Bien placé, il en dit plus qu’une longue tirade. Le silence est aussi un témoin pour faire passer des émotions. Une colère par exemple exprimée se propage bien plus dans des rangs silencieux. Enfin, se taire quelques instants à la tribune est une façon de rejoindre le public en partageant son silence.

Jean-François Caron

Président de la SAS FormaConseils

www.formaconseils.org

 

 


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