Note de conjoncture économique - Mai 2017

Tour d'horizon économique en Europe

 

Bruxelles relève légèrement sa prévision de croissance pour la zone euro en 2017, à 1,7% contre 1,6% auparavant. En ce qui concerne l’inflation, les prévisionnistes de la Commission européenne anticipent une hausse des prix de 1,6% cette année. Celle-ci serait moindre en 2018 pour s’établir à 1,3% compte tenu d’un impact plus faible de la variation des cours du pétrole sur l’économie. L’exécutif européen prévoit également que la croissance concernera tous les pays membres de l’Union. Néanmoins, les effets de la reprise économique sur l’emploi et les investissements se font encore attendre.

 

 

Concernant la surveillance prudentielle des banques, les travaux du Comité de Bâle se poursuivent pour arrêter définitivement les accords dits de Bâle 3 d’ici 2019. Cet arrêté ne serait pas de nature à modifier en profondeur les dispositifs envisagés depuis plusieurs années. La perspective d’une refonte majeure du dispositif prudentiel par rapport à l’attendu s’éloigne. Néanmoins, des incertitudes demeurent concernant le traitement des risques souverains, surtout compte tenu du poids significatif des créances d’Etat dans le bilan des banques en Europe. En outre, la Banque Centrale Européenne annonce une augmentation pour 2017 des coûts de la supervision à la charge des établissements bancaires. La redevance globale s’élèverait à 425 millions d’euros cette année, en hausse de 10% par rapport à la période précédente. Le superviseur européen explique cette facturation plus élevée par une hausse de ses effectifs de contrôles et par des travaux plus conséquents à mener en ce qui concerne le risque de modèle. Enfin, le secteur bancaire européen reste marqué par des niveaux de créances douteuses élevées sur les entreprises et les ménages, ce risque de crédit représentant un total de 921 milliards d’euros.

 

Tour d'horizon économique en France

 

La France est en train de retrouver un rythme de croissance économique en ligne avec ses voisins européens. La production industrielle a augmenté en avril 2017, les livraisons de commande sont plus dynamiques. En outre, le déficit commercial français se réduit compte tenu d’un repli des approvisionnements en énergie et d’un regain des exportations françaises avec les produits industriels.

 

Le taux de chômage diminue depuis le début de l’année et est revenu à son plus bas niveau depuis le 2nd trimestre 2012. Le taux est ainsi repassé sous la barre des 10% de la population active. Cette baisse profite principalement aux jeunes.

 

Malgré l’embellie économique, les investissements des entreprises françaises peinent à retrouver leur niveau d’avant la crise de 2007. Ce retard est lié principalement à une insuffisance de débouchés pour les entreprises.

 

 

Il est cependant un secteur en forte croissance en France sur le 1er trimestre 2017, c’est celui de l’e-commerce. Les dépenses en ligne des français se sont accrues de manière conséquente, soit plus de 14% au 1er trimestre 2017. Le e-commerce français progresse grâce à l’augmentation du nombre de cyberacheteurs, ceux-ci passant de 35 à 36 millions en un an. De plus, le nombre de transactions par acheteur augmente également. En conséquence, le volume de sites marchands s’est accru de plus de 11% entre 2016 et 2017 pour s’établir à 206 800.



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